La part des ventes de logements occupés dans les transactions immobilières a baissé depuis 2005, en raison notamment d’un moindre intérêt des investisseurs pour le logement ancien. Telle est la principale conclusion de l’étude récemment publiée par la société de conseil en immobilier Ad Valorem et des Notaires de France.
En Ile-de-France, le volume des ventes d’appartements occupés a représenté 5,5% des transactions en 2007 contre 6,3% en 2006 et près de 7% en 2005. Pour les appartements en province, cette part est passée de près de 10% en 2005 à 7,5% en 2007. Cette diminution tient à la baisse des rendements locatifs du logement ancien, qui a amené de nombreux investisseurs à se tourner vers le neuf et ses avantages fiscaux.
La vente de logements occupés a aussi subi les effets de la loi «Aurillac» qui vise à règlementer les ventes par lot. Les décôtes se réduisent Sans surprise, les prix des appartements occupés sont en progression. En Ilede- France, le mètre carré est ainsi passé de 3.250 euros en 2005 à 3.684 euros en 2006 et 4.098 euros en 2007.
En province, les prix atteignaient 1.622 euros le mètre carré en 2005, puis 1.861 euros en 2006 et 1.941 euros en 2007. Les décotes entre un bien vide et un bien occupé tendent par ailleurs à se réduire. Elles atteignent 18,2% en Province et 7,4% en région parisienne. A Marseille ou à Cannes, elles culminent 35% alors qu’elles sont pratiquement nulles à Rennes, Nantes ou Lyon.