Au-delà des bonnes résolutions, la nouvelle année est aussi le moment des bilans. Le réseau Guy Hoquet se réjouit que l’année 2013 ait enregistré des résultats plus prometteurs que prévus.
Le marché immobilier a fait mieux que prévu en 2013, notamment à la faveur des taux bas : le réseau enregistre une hausse des ventes du réseau de 4% et une légère baisse des prix au m² (-1.6%, moyenne nationale).
Néanmoins, le réseau Guy Hoquet estime que le marché prend désormais plusieurs visages :
– Celui d’un marché à deux vitesses donnant naissance à une fracture géographique : d’un côté Paris et les grandes villes dynamiques, où les prix se maintiennent. De l’autre les zones désertées par les services publics et l’emploi où les prix baissent et les délais de vente se rallongent. A titre d’exemple, l’écart entre Paris et les villes de -20 000 habitants ne cesse de grandir, passant de 4 462€/m² en 2008 à 6 110€/m² en 2013.
– Celui présentant une fracture entre les acquéreurs. Les primo-accédants sont de plus en plus écartés du marché et des grandes villes où les investisseurs nationaux et étrangers sont en net recul en raison des mesures du gouvernement. En 2011, ils représentaient 18% des transactions, en 2013, ils ne représentent plus que 14% des 600 000 transactions réalisées.
Pour Guy Hoquet, le durcissement des conditions d’octroi des banques, auquel s’est ajouté celui de la fiscalité ainsi que la disparition du prêt à taux zéro (PTZ), ont contribué à exclure les accédants à la propriété. De plus, la complexité et le nombre de mesures annoncées par le gouvernement en matière de politique du logement ont contribué à créer le flou et à saper la confiance des ménages, accentuant le recul des projets d’acquisition, et particulièrement des classes moyennes. Conséquence : le marché immobilier aura agit, en 2013, comme une centrifugeuse, propulsant les accédants les plus modestes vers l’extérieur des centres ville.
Pour l’année 2014, Guy Hoquet prévoit un maintien du marché immobilier à condition que les taux restent bas sur cette période. Le réseau envisage une évolution des volumes de vente entre 0 et -3% et une évolution des prix nationaux qui stagneraient à 0 ou déclineraient de 2%.
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