Le volume de transactions reste faibles, les primo-accédants sont de moins en moins nombreux… Le marché de l’immobilier stagne. Ce n’est pourtant pas faute d’annonces et de réformes.
MeilleursAgents.com et Empruntis.com viennent de dévoiler leur indicateur du marché immobilier. Il en ressort que le secteur est morose et à plusieurs vitesses. Quand Paris et les grandes villes officient dans un marché fluide et voient leur prix augmenter jusqu’à 3%, le volume de transactions baisse néanmoins de 15% par rapport à l’an dernier. Les villes moyennes et péri-urbaines accusent, elles, une baisse des prix de 5 à 10% quand leur volume de transactions chutent à 25%.
MeilleursAgents.com et Empruntis.com estiment que le manque de biens de qualité en vente et surtout l’instabilité fiscale et réglementaire ont asséché le marché de l’investissement. Les réformes sur l’imposition des plus-values des résidences secondaires et l’encadrement des loyers font fuir les investisseurs privés, les institutionnels ayant déserté depuis 15 ans déjà.
L’addition serait donc salée. Selon les calculs de MeilleursAgents.com et Empruntis.com, la perte s’élèverait à 30.000 logements neufs et 60.000 emplois directs, 180.000 transactions de moins dans l’ancien soit 1,8 milliards d’euros de recettes perdues pour les collectivités locales, sans compter les emplois indirects.
Selon le courtier bancaire et le réseau d’agents immobilier, les perspectives pour 2014 s’annoncent difficiles. Le marché va rester tendu et verra ses volumes baisser comme ses prix. Pour redémarrer, le marché a besoin d’une baisse des prix plus franche, d’une meilleure lisibilité des réformes, d’une justice fiscale et, surtout, d’une inversion de la courbe du chômage. ©LeFilDeLimmo/BazikPress