Au quatrième trimestre 2024, les volumes de ventes de logements anciens en Île-de-France se sont stabilisés, enregistrant une légère baisse de 2 % par rapport à la même période en 2023. Cette consolidation fait suite à une diminution continue de l’activité, marquée par une baisse de 13 % des ventes sur l’ensemble de l’année 2024 par rapport à 2023, et de 36 % par rapport à 2022, soit une perte de 58 000 transactions en deux ans.
A noter que des disparités territoriales sont toutefois notables. À Paris, le nombre de ventes a diminué de 5 % au quatrième trimestre 2024 par rapport à la même période en 2023, malgré une baisse annuelle limitée à 10 %. En Petite Couronne, les ventes d’appartements ont reculé de 5 %, avec une baisse notable de 14 % en Seine-Saint-Denis. En revanche, la Grande Couronne a affiché une stabilisation des ventes d’appartements. Le marché des maisons s’est montré plus dynamique, avec une augmentation de 1 % des ventes en Petite Couronne et de 3 % en Grande Couronne entre les quatrièmes trimestres 2023 et 2024.
Vers une stagnation des baisses de prix
Parallèlement à la stabilisation des volumes de ventes, les baisses de prix se sont modérées. En Île-de-France, les prix des appartements anciens ont diminué de 2,9 % en un an, atteignant 6 090 € par mètre carré au quatrième trimestre 2024. Le prix médian des maisons anciennes s’est établi à 326 500 €, en baisse de 5,0 % sur la même période. À Paris, le prix moyen des appartements anciens s’est fixé à 9 470 € par mètre carré, enregistrant une baisse de 3 % sur un an.
Quelles perspectives pour 2025 ?
L’amélioration progressive des conditions d’acquisition, notamment la stabilisation des prix et des taux d’intérêt, a contribué à redonner du pouvoir d’achat aux ménages et à stabiliser le marché. « Le cycle d’ajustement a donc produit ses effets », souligne les Notaires du Grand Paris.
Cependant, le niveau d’activité reste encore inférieur aux standards historiques, et l’évolution future dépendra de facteurs externes tels que la conjoncture économique et les politiques publiques. Les indicateurs avancés laissent entrevoir une stabilisation des prix au printemps 2025, avec des variations annuelles modérées. La confiance des ménages et des investisseurs sera donc déterminante pour confirmer cette tendance et envisager une reprise plus soutenue du marché immobilier francilien.
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