Grande dépression, Front Populaire, Seconde guerre mondiale, crise pétrolière, crise des subprimes… La FNAIM a traversé un nombre incalculable de crises sociales, économiques et politiques. À l’occasion de son Congrès « Immo », qui s’est déroulé les 9 et 10 décembre au Carrousel du Louvre à Paris sur le thème « De la crise à la reprise : une ambition pour le logement », la Fédération a réussi à faire fi de l’instabilité politique actuelle.
Même si elle tombe au plus mal – les professionnels de l’immobilier attendent un cap ! – la chute du gouvernement Barnier n’entame pas le moral de Loïc Cantin, président de la FNAIM. Celui-ci continue de formuler des propositions pour relancer l’activité immobilière. Car finalement, ce n’est pas le gouvernement qui dicte le marché, mais bien les Français. Or, plusieurs signaux positifs apparaissent en cette fin d’année, dont la baisse des taux de crédits immobiliers, qui devraient aboutir, en début d’année prochaine, au retour des acheteurs.
Quel regard la FNAIM porte-t-elle sur la situation politique actuelle ? Quels messages adresse-t-elle à ses 43 000 adhérents ? Qu’attend la Fédération des futurs décideurs politiques ? Les réponses de Loïc Cantin, président de la FNAIM, rencontré à l’occasion du Congrès « Immo ».