Face aux fluctuations du marché immobilier, les agences immobilières n’ont d’autres choix que de réduire leurs coûts. Et bien entendu, le budget communication n’échappe pas à la règle. Et pour cause celui-ci est conséquent puisque 36,3 % des agences dépensent plus de 1000 € par mois pour l’utilisation des portails immobiliers. Malgré ce budget important, l’étude révèle que 53,1 % d’entre elles ne publient que 1 à 10 annonces par mois, ce qui pose ainsi des questions fortes de rentabilité. Seuls 11,5 % des répondants dépensent moins de 300 €/mois.
Par ailleurs, force est de constater que les sommes allouées par les agences immobilières pour la diffusion des annonces ne sont pas un gage de satisfaction. Au contraire, 20,4 % des répondants sont moyennement satisfaits de la valeur apportée par les outils de diffusion vis-à-vis du prix payé. Par ailleurs, si 8,8 % sont très insatisfaits, à peine 1,8 % se considèrent très satisfaits du service, ce qui est très peu. Leurs principaux reproches ? Un coût élevé pour des résultats insuffisants. Une déconvenue alors pour 49,6 % des répondants, l’objectif en diffusant en ligne leurs annonces immobilières est de générer des leads, de préférence qualifiés.
Quels sont les canaux les plus utilisés ?
Si les portails sont aujourd’hui des acteurs incontournables pour diffuser les annonces de vente et de location, force est de constater que nombre d’agences immobilières ont également recours à des canaux de communication complémentaires. 90,3 % d’entre elles diffusent leurs annonces sur le site web de leur agence et 67,3 % les partagent également sur les réseaux sociaux, tels que Facebook, Instagram, LinkedIn, TikTok ou encore YouTube.
Mais si le partage des annonces sur le site web et les réseaux sociaux de l’agence a l’avantage d’être gratuit, cette tâche est chronophage et demande aux professionnels de l’immobilier d’accroître leurs compétences en communication digitale. Cependant, certains d’entre eux voient dans le développement des réseaux sociaux une stratégie à approfondir, puisqu’ils permettent de cibler des profils locaux, susceptibles d’être plus qualifiés que sur les portails immobiliers.
62,8 % des agences se disent aujourd’hui favorables à des alternatives qui leur permettraient d’obtenir des leads plus qualifiées et ainsi d’améliorer leur rentabilité.
Les prochaines années risquent ainsi d’être déterminantes pour les portails de diffusion.