L’année 2024 aura décidé été difficile pour l’immobilier neuf. Alors que les ventes de logements neufs ont poursuivi leur chute avec une baisse de 8,3 % au deuxième semestre 2024 (par rapport à 2023) et que la part de logements livrés mais invendus a plus que doublé en douze mois, il faut aussi ajouter la hausse des coûts de construction et la fin du dispositif Pinel prévue au 31 décembre 2024. En effet, après avoir vu ses avantages fiscaux réduit à deux reprises, le ministère des Finances a tout simplement décidé de supprimer le dispositif en raison de son coût élevé pour le budget de l’État.
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Heureusement, « des idées pour relancer le logement neuf, on en a plein les cartons » avait déclaré Olivier Salleron, président de la Fédération Française du Bâtiment au Journal de l’Agence début 2024. Et pour preuve, les promoteurs immobiliers redoublent d’efforts et d’idées pour maintenir le cap.
Des offres et des rabais intéressants pour les primo-accédants
Depuis la rentrée, nombre d’entre eux ont ainsi lancé leur propre Black Friday et multiplient les offres intéressantes pour séduire les futurs acheteurs, notamment primo-accédants.
C’est ainsi qu’à côté des grandes marques de mode, des appartements neufs se sont par exemple retrouvés mis en vente sur le site de ventes privées Veepee en septembre dernier, avec des remises « pouvant aller jusqu’à 89 000 euros ». Autre exemple : des offres de remises portant sur des studios jusqu’aux T5 sont aussi proposées par de grands promoteurs comme Nexity, Kaufman & Broad ou encore Marignan.
Dans un reportage accordé à France TV, le groupe Altera présente également sa formule spécialement conçue pour les primo-accédants : les nouveaux acquéreurs ne commencent à rembourser leur prêt qu’à la livraison de leur bien et le promoteur prend en charge tout le reste : les frais de notaire et les frais de garantie. En plus, les prêts à taux zéro sont cumulables.
Alain Taravella, président fondateur du groupe a ainsi expliqué au Parisien : « Nous avons revu notre façon de travailler pour que les primo-accédants puissent continuer de devenir propriétaires en zone tendue malgré la hausse des taux d’intérêt et un accès au crédit devenu beaucoup plus compliqué et limité à 25 ans. On a inversé notre focale : nous sommes partis de la capacité financière des ménages à rembourser une mensualité de crédit qui soit comparable au montant de leur loyer sans mettre en danger leur pouvoir d’achat ».
D’ailleurs, ces offres se font le plus souvent en partenariat avec les banques qui, elles aussi, ajustent leurs offres pour faciliter l’accession à la propriété des jeunes actifs.
Professionnels de l’immobilier, tenez-vous informés pour renseigner au mieux vos clients et prospects !
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