Alors qu’ils étaient 55 % des personnes interrogées à se déclarer prêts à acheter un appartement ou une maison dans le premier volet de l’étude publiée en mai dernier, ils ne sont plus que 51 % à avoir encore une intention d’achat au cours de l’année à venir. Les raisons de ce léger recul ? Une baisse des taux encore insuffisante au regard de la valeur élevée des prix et un apport personnel nécessaire fréquemment porté à 20% du prix du bien trop conséquent.
« Après 18 mois complexes pour les Français qui souhaitaient acheter, l’horizon semble se dégager. Une majorité d’entre eux continue de voir l’immobilier comme un placement solide, un moyen de se constituer un patrimoine : cela permet de préparer l’avenir », positive Stéphane Fritz, président du réseau Guy Hoquet L’Immobilier.
Si 34 % des Français déclarent vouloir se constituer un patrimoine en premier lieu, 26 % évoquent le désir d’acheter mieux. Leur leitmotiv ? Se sentir bien chez eux en bénéficiant de plus d’espace, de plus de lumière ou encore d’un extérieur comme un balcon, une terrasse ou un jardin. « Plus que jamais, ils recherchent du calme, de la sérénité. C’est exactement ce que nous devons leur apporter. C’est la capacité des professionnels à simplifier leur parcours d’achat, à les rassurer à chaque étape, qui fera toute la différence », souligne Stéphane Fritz.
Entre craintes et concessions
Malgré leur motivation, les aspirants acquéreurs conservent encore quelques inquiétudes concernant la réalisation de leur projet immobilier. 30 % d’entre eux craignent ainsi des prix élevés, 16 % des difficultés de financement, et 20 % la difficulté à trouver le bien idéal. Le principal critère de recherche d’un bien pour les porteurs de projet d’achat demeure ainsi le budget pour 65 %.
Bonne nouvelle pour les professionnels de l’immobilier : dans un contexte économique encore difficile, les Français semblent enfin avoir pris conscience de la nécessité de faire des concessions par rapport à leurs envies afin de voir leur projet se concrétiser.
Si la présence d’un extérieur reste importante pour 48 % d’entre eux, elle affiche tout de même un recul de plus de 4 points par rapport à la vague précédente. La superficie est également en retrait d’1 point, tout comme le nombre de chambres. A noter que deux critères en lien avec le « bien-être/bienvivre chez soi » progressent nettement : le calme pour 41 % et l’absence de vis-à-vis pour 24 %, en hausse respectivement de 4 points et de 2 points par rapport à janvier.