Alors qu’à Marseille et Lyon les prix immobiliers dans l’ancien sont remontés durant l’été, la capitale voit elle aussi ses prix enfin légèrement remonter après une longue période de recul.
En effet, on remarque que sur un an, les prix des appartements dans l’ancien ont baissé de 6,4 % (prix signés), pour s’établir en moyenne à 10 440 €/m2.
Tous les arrondissements de Paris sont concernés. En premier, les baisses de prix les plus importantes ont été enregistrées dans le 2ème (-15,5 % soit 9 685 €/m2), -10,6 % dans le 16ème (10 820 €/m2), -9,2 % dans le 19ème ( 7 745 €/m2).
On peut d’ailleurs remarquer que la baisse a été moins importante dans les arrondissements les plus chers de Paris. À titre d’exemples : -1,9 % dans le 6ème (15 086 €/m2), -3,9 % dans le 7ème (14 305 €/m2), -0,2 % dans le 8ème (12 456 €/m2).
Le début d’une reprise
Et pourtant, sur les trois derniers mois, le Baromètre LPI-iad fait état d’une remontée de 1 % sur les prix signés, soit 10 280 €/m2.
À l’échelle régionale
Sur un an et à l’échelle de la métropole du Grand Paris, la baisse des prix des appartements et des maisons dans l’ancien a par ailleurs été notable : -7,1 % pour les appartements (7 011 €/m2) et -9 % pour les maisons (4 755 €/m2).
En Île-de-France, la plupart des communes ont suivi cette tendance baissière. Parmi les villes franciliennes les plus chères, on note : -8,1 % à Neuilly-sur-Seine (10 703 €/m2), -6,1 % à Levallois-Perret (9 112 €/m2), -5,7 % à Vincennes (8 950 €/m2) ou encore -7,6 % à Boulogne-Billancourt (8 590 €/m2).
Mais la baisse des prix immobiliers a aussi concerné les communes les moins chères : – 3,7 % à Garge-les-Gonesse (2 192 €/m2), -2,7 % à Sarcelles (2 235 €/m2), -6 % à Corbeille-Essonnes (2 514 €/m2) ou encore -4,1 % à Melun (2 533 €/m2).
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