Etudiants : quel loyer pour un studio dans les plus grandes villes de France ?

Alors que les résultats du Bac ont enfin été publiés et que 85 000 bacheliers attendent encore de connaître leur admission sur Parcoursup, la course au logement étudiant est lancée pour la rentrée de septembre ! Pour une meilleure connaissance du marché, l’Observatoire GH Location analyse les loyers moyens des studios dans les principales villes françaises..

Le marché locatif privé offre une multitude de possibilités aux étudiants qui cherchent un logement pour la rentrée. Bien qu’ils puissent parfois faire face à une forte concurrence dans les villes les plus recherchées, le marché privé reste l’option la plus répandue. En moyenne en France, il faut compter 566 € par mois charges comprises pour un studio au 2ème trimestre 2024. Cependant, en fonction de la ville choisie, le loyer à prévoir peut varier du simple au double.

Pour aider les étudiants à organiser leur budget et à anticiper leur recherche de logement, L’Observatoire GH a analysé les loyers moyens des studios dans les 30 plus grandes villes de France au second trimestre 2024 : de 400 € à Limoges jusqu’à 949 € à Paris !

En moyenne, les loyers des studios ont progressé de +2,9% en 1 an, mais cette tendance cache des disparités. En tête des villes principales dans lesquelles le budget mensuel pour un studio a le plus progressé, on note Le Mans à +9,5% par rapport au 2ème trimestre 2023, suivi de Brest et Annecy à +8,0%, et bien entendu Paris, à +6,3%. À l’inverse, c’est à Montpellier qu’il a le moins augmenté avec un loyer quasiment stable (+0,4% en 1 an), tout comme à Lyon (+0,8%) et Bordeaux (+0,9%).

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En revanche, dans presque toutes les villes étudiées, l’offre de studios mis à la location s’est fortement contractée par apport à l’année précédente. Une pénurie de locations qui peut générer des recherches plus difficiles et plus longues pour les étudiants et leurs familles.

Top 10 des plus grandes villes françaises

En complément du marché locatif privé classique, les résidences universitaires gérées par les CROUS (Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires) constituent une alternative pour les plus petits budgets notamment. Il ne faut pas hésiter non plus à étudier les possibilités de colocation, les programmes d’hébergement intergénérationnel ou les résidences étudiantes privées.

« Les résultats du baccalauréat marquent souvent le début d’une nouvelle étape dans la vie des futurs étudiants : la recherche de leur premier logement ! Pour autant, leurs budgets sont contraints par la localisation géographique de leurs études supérieures. L’année dernière, environ 17% d’entre eux ont dû renoncer à leurs choix parce qu’ils n’arrivaient pas à se loger dans la ville désirée. Il apparaît indispensable de réfléchir à une politique du logement qui permette à tous les étudiants de poursuivre leurs cursus là où ils le souhaitent. C’est une condition essentielle pour leur réussite académique et leur future insertion professionnelle », conclut Stéphane Fritz, président de Guy Hoquet L’immobilier.

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