Tandis que la dernière réunion du Haut Conseil de stabilité financière a fait état de quelques mesures dites d’assouplissement sur les normes dérogatoires, c’est surtout la décision de certains acteurs bancaires d’annoncer quelques baisses de taux d’intérêt qui aura retenu l’attention de chacun.
Est-ce pour autant le début d’une vague de baisse des barèmes de prêts immobiliers ?
Pas forcément, car si l’inflation ralentit et que les conditions de refinancement des banques s’améliorent, le secteur bancaire demeure encore crispé.
Mais bon ! Tout ce qui est pris n’est plus à prendre… Donc voyons le côté positif des choses, et admettons que les banques vont rester vigilantes et sélectives sur les crédits immobiliers, tout en sortant d’une période longue de restriction.
Concrètement, les taux pratiqués aujourd’hui semblent se stabiliser, en fonction des durées, sur les fourchettes suivantes :
- Prêts relais : entre 4,10 et 4,50 % (taux indiqués hors assurance de prêt)
- Prêts inférieurs à 15 ans : entre 4,10 et 4,50 %
- Prêts sur 20 ans : entre 4,10 et 4,60 %
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Prêts au-delà de 20 ans : entre 4,30 et 5,00 %
Autre point clé à suivre de près dans les prochains mois : la situation des prêts à taux variable ou révisable. L’écart entre le taux d’usure sur les taux fixes à 20 ans et plus et celui des taux variables s’est en effet accentué. Ce qui pourrait laisser présager d’un retour de ce type de produit dans les propositions de crédit des banques, quitte à revenir sur des prêts mixtes ou des « duos ». A suivre….