Si pour près d’1/3 des Français, investir est considéré comme primordial, ces derniers sont désormais inquiets par le contexte économique et pensent que les bénéfices perçus sont inefficaces contre l’inflation. 19 % d’entre eux, dont 25 % des jeunes, affirment ainsi ne plus investir, ou le faire moins souvent.
Lorsqu’on leur demande quels domaines ils privilégieraient s’ils pouvaient investir davantage : les livrets d’épargne bancaire, les obligations et produits monétaires arrivent en tête du podium pour 45 %, suivi de près par l’immobilier avec 41 %. Et pour cause, 80 % des personnes interrogées recherchent principalement pour leur placement la sûreté, 61 % la simplicité, et 58 % le rendement.
L’immobilier : l’investissement préféré des Français mais inaccessible
Aujourd’hui, 61 % des Français ont déjà investi dans l’immobilier et cela, à 48 % pour acquérir sa résidence principale. Un investissement qui les satisfait car selon l’étude menée par Tantiem, 74 % aimeraient investir davantage dans ce domaine s’ils en avaient la possibilité. Un constat d’autant plus vrai chez les jeunes qui le souhaiteraient, quant à eux, à 91 %. De même chez les investisseurs et les non épargnants, l’immobilier est également le placement qui les attire le plus pour 65 % d’entre eux.
Leurs principales sources de motivation ? Préparer sa retraite pour 85 % des répondants, générer des revenus supplémentaires pour 81 % d’entre eux et préparer sa succession pour 80 %.
Si l’immobilier apparaît toujours comme l’investissement préféré des Français, l’étude révèle que paradoxalement 75 % d’entre eux affirment que celui-ci est devenu inaccessible et 76 % que l’investissement immobilier est dorénavant un produit de luxe, réservé à certains privilégiés. 61 % estiment même ressentir un sentiment d’injustice. Les principales raisons évoquées ? Les taux d’emprunt, les prix de la pierre et les frais annexes qui ont beaucoup augmenté, notamment depuis l’inflation.