Romain Cartier : Comment as-tu réussi, à 30 ans, à devenir premier négociateur d’un tel réseau immobilier en France ?
Adrien Vuaillat : Merci Romain ! Tout d’abord, j’ai bénéficié d’une belle expérience dans mon agence du côté du domaine foncier. Je possède une expertise dans les ventes de terrains à bâtir, les projets de lotissement, OOP, avec des orientations de densification et également des programmes neufs. En 2022, nous avons entré plusieurs projets importants de lotissement et de programmes neufs ! Avant la montée des taux d’intérêt que nous vivons actuellement, nous avons donc vécu une belle dynamique sur notre secteur, avec, ajouté à cela, une période Covid qui a reboosté notre secteur. De plus, nous sommes également aussi au centre du triangle Lyon-Grenoble-Chambéry, dans un milieu rural qui bénéficie tout de même d’une forte attractivité, avec de l’emploi et des commodités.
Nous avions donc des biens à vendre et grâce à l’expérience développée par mon père au sein de l’agence depuis 15 ans, par Suzanne Rabilloud également depuis 20 ans, nous avons une réelle expertise à présenter su le secteur immobilier.
Quand nous prenons un client en main par exemple pour un projet de construction, nous l’accompagnons vraiment de A à Z. Nous prenons le temps d’étudier son projet de financement, mais surtout la validité technique et financière de son projet, afin que nos clients soient certains de bien pouvoir bâtir leur maison sur le terrain choisi. Il faut aussi validé que tout est conforme au PLU et aux règles d’urbanismes locales. Nous n’hésitons pas également à présenter tous les projets de division et de densification aux mairies. C’est grâce à ce maillage que nous avons réussi à faire une très belle année 2022.
Je suis conscient aussi que bien que cela ait représenté beaucoup de temps et d’investissement, je n’ai travaillé tout seul, c’est un travail d’équipe dans une bonne structure !
Aujourd’hui, dans la période que l’on connaît, nous vivons une année un peu moins prolifique. Nous faisons face à la hausse des coûts des matériaux dans le milieu du neuf, à la hausse des taux d’intérêt qui nous impacte tous. Malgré tout, aujourd’hui, on se rend compte que le fait que nous ayons généré du stock et que nous continuons tous les jours à en entrer des nouveaux biens nous permet de répondre à la demande des acquéreurs toujours motivés.
Tu nous confirmes que l’avenir appartient à celles et ceux qui détiennent des mandats ! Comment fais-tu au quotidien pour réussir ta recherche de foncier et trouver de nouveaux terrains ?
Adrien Vuaillat : Pour ne rien te cacher, je ne suis pas un très bon élève de la prospection. J’ai bien creusé la question, on a essayé d’étudier les règlements pour voir éventuellement des dents creuses sur lesquelles on pourrait se porter. C’est vrai que sur cette dernière année qui a été vraiment dynamique, j’ai eu un manque de temps, et peut-être aussi d’envie au fond de moi-même.
Finalement, si jusqu’ici je n’ai pas été assez mal pour y aller, il va falloir que l’on mette en place des choses pour aller chercher les mandats parce que malgré notre expertise, nous n’avons pas tout le secteur ! Il y a des choses que l’on pourrait aller chercher de manière plus complète via de la prospection foncière. C’est d’ailleurs ce sur quoi nous avons travaillé en formation avec toi Romain, par exemple pour aller rencontrer les voisins dès que l’on a rentré un nouveau bien !
Ensuite, l’expérience et le réseau de notre agence m’ont permis d’être en lien avec des investisseurs, avec des lotisseurs, des promoteurs locaux. C’est une sorte d’économie circulaire locale : dès que nous avons un nouveau client, nous le mettons dans la boucle de nos nouveaux terrains pour créer du réseau ensemble et générer des affaires par la suite.
Prenons un cas pratique concret : je suis un acquéreur potentiel, tu n’as pas d’offre à me proposer sur ton secteur. Es-tu capable de lancer des démarches directes auprès des propriétaires pour imager d’autres alternatives ?
Adrien Vuaillat : Bien sûr, nous souhaitons trouver une solution à tous les projets des acquéreurs, d’autant qu’aujourd’hui ils sont moins nombreux. Il est essentiel de se concentrer sur la qualité du suivi avec eux. Aujourd’hui, avec les conditions plus creuses de la conjoncture, l’acquéreur revient au centre du marché et nous mettons un point d’honneur renforcé pour répondre à sa demande et l’accompagner. Nous savons que quand il nous appelle pour un projet de terrain, c’est un projet qui va aboutir à plus ou moins courte échéance. Ce sont des contacts très qualifiés !
Je rappelle qu’après 5 ans seulement d’expérience dans l’immobilier, tu as été nommé négociateur numéro un du réseau Arthurimmo.com ! Peux-tu nous dire combien d’unités tu as vendu pour en arriver là ?
Adrien Vuaillat : Une cinquantaine de ventes, cela signifie quasiment une par semaine !
Que recommandes-tu aux conseillers qui doutent en ce moment par rapport au marché ?
Adrien Vuaillat : Je leur conseillerais de ne pas lâcher, de continuer de se former et de vraiment mettre de l’humain. C’est un métier où l’on est tout le temps en relation avec des êtres humains. Si on n’aime pas les gens, malheureusement, il faut changer de métier. On est dans un métier où il faut avoir de l’empathie. Il faut prendre en main les gens pour leur projet de vie et avoir à cœur de les accompagner de A à Z. Il faut aussi continuer à aller chercher des biens avec le sourire ! C’est un métier passionnant et je n’aimerais pas en faire un autre.
Romain Cartier :
Chers auditeurs, on ne lâche rien, on met de l’humain au cœur de tous les projets et surtout on se forme et on peut aussi se spécialiser ! Merci Adrien d’avoir partagé avec les lecteurs du Journal de l’Agence ton expérience, ton résultat et de ton succès. On te souhaite également tout le succès que tu mérites pour les mois à venir !
Pour écouter l’audio de cet entretien entre Romain Cartier et Adrien Vuaillat :