Mauvais point pour les syndics de copropriété ! 44% des Français estiment en effet que leur syndic n’est pas un bon interlocuteur pour les accompagner dans leurs projets de rénovation énergétique.
Pourtant, dans le cadre de la loi Climat et Résilience les copropriétés doivent progressivement, depuis le 1er janvier 2023, réaliser un diagnostic des performances énergétiques de leurs bâtiments et le traduire en un plan pluriannuel de travaux (PPL). Des impératifs de rénovation énergétique qui constituent ainsi une belle opportunité pour les syndics d’affirmer leur rôle au sein des copropriétés.
Dans les faits, seuls 56 % des Français estiment que les gestionnaires sont des interlocuteurs adaptés pour porter ces projets, et 47 % partagent cet avis lorsque cela concerne leur propre syndic.
Et pour cause, 59 % des répondants expliquent que le sujet n’est abordé par leur syndic qu’à l’occasion des assemblées générales, réunions dont la tenue est obligatoire au moins une fois par an. Seuls 46 % des sondés déclarent ainsi connaitre l’étiquette énergétique de leur copropriété. Un constat inquiétant alors que la réussite de la rénovation énergétique d’une copropriété résulte d’une étroite collaboration entre les copropriétaires, le conseil syndical et le gestionnaire de copropriété.
Un manque de communication de la part des syndics
Malgré les nouvelles obligations réglementaires et l’explosion du budget énergétique, 54 % des personnes interrogées déclarent ne pas avoir été alertées sur la hausse de leurs charges. 49 % des Français pointent également un déficit de conseils pour maîtriser la consommation énergétique de leur immeuble et 52 % aimeraient que leur syndic soit davantage proactif et offensif sur les enjeux de la rénovation énergétique.
Un manque d’informations non sans conséquences, puisque 55 % des Français annoncent qu’aucuns travaux n’a encore été programmé dans leur copropriété et 51 % ne pas savoir lesquels il faudrait entreprendre.
Pire, alors que le coût représenté par ces derniers est l’un des principaux freins à la rénovation énergétique, 57 % des répondants annoncent ne pas avoir reçu d’informations sur les aides financières disponibles.