C’est un rendez-vous que le groupe Arche n’aurait manqué pour rien au monde. Créé en 1990, la galaxie immobilière était présente, comme chaque année, au Congrès de la FNAIM, qui s’est déroulé les 5 et 6 décembre à Paris.
L’ambition de la maison mère des réseaux Citya Immobilier, Laforêt, Guy Hoquet et Century 21 était les mêmes que celle de ses concurrents : faire entendre sa voix auprès des pouvoirs publics, dans un contexte politique « trop changeant » aux yeux de son président Philippe Briand, et surtout à l’aube d’une éventuelle crise du logement qui pourrait avoir l’effet d’une « bombe sociale », selon les mots du Ministre délégué chargé de la ville et du logement Olivier Klein.
Quelle valeur le groupe Arche attribue-t-il au syndicalisme professionnel ? Quels messages son président souhaite-t-il faire passer aux ministres en charge des questions du logement ? Quelles mesures s’avèrent, selon lui, contre-productives dans l’immobilier ? Les réponses de Philippe Briand, croisé à l’occasion du Congrès de la FNAIM.