Hausse des taux : un juste retour à la normale
Si les particuliers ont constaté depuis le début de l’année une hausse des taux de crédit de 0,94 à 1,77 % pour une durée de prêt de 20 ans, celle-ci est à relativiser puisqu’elle arrive après une longue période de taux immobilier historiquement bas. « Malgré l’augmentation des taux de crédits, ceux aujourd’hui accordés sont tout à fait favorables si l’on prend en point de comparaison ceux des années 2010 », précise ainsi Sylvain Lefèvre, président de La Centrale de Financement.
L’emprunt à taux fixe : une solution avantageuse en période d’inflation
De même, alors que l’inflation atteint des taux records, avec 5,9 % en septembre, et que les potentiels acquéreurs sont parfois réfractaires à contracter un emprunt face à un pouvoir d’achat diminué, la Centrale de Financement tient à préciser que l’emprunt à taux fixe reste une solution avantageuse. Emprunter à taux fixe signifie, en effet, que, durant toute la durée de remboursement du prêt, le taux ne change pas et qu’un emprunteur connaît exactement les échéances qu’il devra rembourser. « Avec la revalorisation des salaires lors d’un contexte inflationniste, la part à rembourser des emprunteurs sur leur salaire sera alors de plus en plus faible, et leur reste à vivre, de plus en plus élevé », souligne Sylvain Lefèvre.
L’investissement immobilier : une valeur refuge
Alors que depuis 15 ans, le prix moyen de l’immobilier ne cesse d’augmenter, investir dans la pierre reste pour un emprunteur un moyen sûr de placer son argent. Il permet non seulement de se loger, mais aussi d’envisager à plus long terme une plus-value lors de la revente du bien. Sans compter, qu’une fois le crédit complètement remboursé, les propriétaires n’ont alors plus besoin de payer de mensualité pour se loger, et voient ainsi largement leur pouvoir d’achat augmenter.