Edito
Inflation, guerre en Ukraine, urgence climatique… Même si le secteur de l’immobilier est résilient – toujours considéré comme une valeur refuge – le ciel s’assombrit du côté des octrois de crédits (p.30) et les prix des biens les plus énergivores sont à la baisse (p.8).
Heureusement, les acteurs du secteur ne manquent pas d’idées pour relever les défis. C’est le cas de Véronique Bédague, Directrice générale de Nexity, engagée pour l’habitat social et éco-responsable, qui mène des projets de construction résolument axés sur l’accessibilité des logements et leur indice bas carbone (p.22).
S’il est une nécessité vitale de se loger, la sphère immobilière fait le grand écart avec un marché à part : celui des biens de luxe. Un dossier exclusif réalisé par Fabrice Larceneux et Hervé Parent analyse ce qu’il s’y fait de mieux en matière de services et de relation client (p.35). Bonne nouvelle pour notre Hexagone, les plus fortunés sont prêts à investir (p.41) et les réseaux immobiliers classiques adaptent opportunément leur stratégie pour les capter (p.48).
Du côté des vieilles pierres, l’heure est à la rénovation. Les professionnels doivent maîtriser les dispositifs d’aides (p.70), sans lâcher du lest sur les fondamentaux : se conformer aux règles concernant l’affichage de leurs annonces et honoraires (p.48), les mentions impératives de leur site internet (p.76) et le renouvellement de leur carte professionnelle (p.52).
Et même dans un contexte chahuté, la désintermédiation n’aura pas encore lieu (p.90). Car si la compétition est inhérente aux métiers de l’immobilier, les professionnels sont unis par une agilité collective (p.70) qui leur permettra de s’adapter aux modèles d’habitat évolutifs (p.48) et aux pratiques du web 3.0 (p.58).
Lire en ligne le magazine des professionnels de l’immobilier c’est ici
Au sommaire de ce numéro de juin 2022
Professionnels de l’immobilier pour recevoir notre actualité inscrivez-vous ici