La Fédération des promoteurs immobiliers déplore ainsi fortement que le logement, premier poste de dépenses des ménages, ne bénéficie pas d’un ministère de plein exercice demandé par l’ensemble de la filière Immobilière, et pire n’apparaît même dans aucun des intitulés des ministères.
« Après avoir été le grand oublié de la campagne électorale, nous refuserons fermement qu’il soit l’oublié du quinquennat ! Il s’agit d’un bien essentiel pour chacun de nos concitoyens. L’ajustement qui interviendra à l’issue des législatives devra impérativement corriger cette position. Nul ne pourra nous faire le reproche de ne pas avoir suffisamment alerté sur le risque majeur d’une véritable et profonde crise du logement », prévient Pascal Boulanger, président de la FPI, dans le communiqué.
Pour la Fédération, il y a aujourd’hui urgence à relancer rapidement et efficacement une offre de logements collectifs neufs, accessibles, sobres en consommation d’espace et aux performances environnementales remarquables, en complément de la nécessaire rénovation du parc ancien, afin de permettre à chaque Français de se loger dignement. Dans cette optique, elle en appelle au ministre de l’Intérieur et son ministre délégué aux Collectivités territoriales afin qu’ils mobilisent les élus locaux qui détiennent le pouvoir de délivrer les autorisations de construire. « Déçue par l’absence du logement dans le 1er Gouvernement, la FPI sera vigilante, combative auprès du nouvel exécutif et porteuse de propositions audacieuses. Elle se tient dès à présent à la disposition des ministres pour apporter des solutions efficaces et rapides : le pouvoir d’habiter est une priorité non négociable pour les Français ! », conclut Pascal Boulanger.