« Il est urgent de clarifier qui au sein du nouveau Gouvernement a la charge du logement, enjeu crucial et quotidien pour les Français et de convoquer une conférence rassemblant tous les acteurs du logement, pour évoquer les défis du secteur », ont ainsi déclaré à l’unisson les trois organisations.
Ne faisant l’objet d’aucun portefeuille spécifique, celles-ci craignent en effet que le logement ne fasse pas partie des priorités du nouveau Gouvernement Borne, alors que le précédent mandat avait imposé des contraintes fortes sur le parc locatif dans le cadre de la rénovation énergétique.
Autre sujet d’inquiétude des professionnels de l’immobilier : le gel de l’IRL qui pourrait représenter un risque majeur pour l’économie du logement. La FNAIM, l’UNIS et PLURIENCE rappellent ainsi que cet indice, trimestriel, permet au bailleur de corriger, avec un certain décalage, l’érosion de la valeur de ses revenus liée à l’inflation. « Le blocage de l’IRL impacterait l’ensemble des loyers résidentiels quel que soit le logement concerné, social, intermédiaire ou de marché, affectant au passage la capacité de construction des bailleurs sociaux. Il constituerait une mesure d’aide aux locataires mais au détriment des bailleurs », alertent-elles. Et de conclure : « Geler l’IRL dénotera, pour les bailleurs, un signal définitif en défaveur de l’investissement dans leur bien et de la rénovation énergétique, un sujet qui requiert l’attention immédiate des pouvoirs publics ».