Si les extérieurs ne sont pas calculés dans la surface habitable totale d’un bien (loi Carrez), ils sont néanmoins de plus en plus valorisés par les acquéreurs et apportent une plus-value non négligeable lors de la fixation du prix de vente, soit entre 30 à 50 % du prix du m² habitable. A noter que cette estimation peut encore largement augmenter pour des extérieurs extrêmement bien placés ou dans des villes qui profitent d’un fort taux d’ensoleillement à l’année. Un bien avec un bel extérieur sera proposé en moyenne 8,8 % plus cher au m² qu’un bien équivalent sans extérieur. Ce chiffre monte même à 15 % pour des biens situés dans la moitié sud de la France. Toutefois, ce pourcentage est minoré de 4,4 % en moyenne lorsque la surface extérieure proposée est inférieure à 10 m².
Vers un nouvel attrait du centre-ville ?
Selon le Groupe Immobilier Mercure, un magnifique extérieur dans un bien d’exception en ville peut redonner le goût à la vie citadine à certains acquéreurs. Une terrasse de 20 m² de plein pied peut ainsi permettre d’aménager un salon d’été, tandis qu’une maison avec jardin à l’abri des regards offre à ses propriétaires l’occasion de repenser cet espace de vie pour s’offrir un coin de nature. « Ce critère facultatif qui est devenu critère indispensable a favorisé le retour des personnes à la retraite dans les centres-villes. Ils ont cédé leur propriété avec jardin à la faveur de l’augmentation des prix de l’immobilier pour un bien en ville disposant d’un extérieur avec une proximité des commodités », conclut le communiqué du Groupe.