Comment s’est déroulée votre convention ?
Notre convention était placée sous le signe des retrouvailles ! Cela faisait deux ans que nous ne nous étions pas réunis, du fait du contexte sanitaire. Ce fût l’occasion de renouer les liens avec nos franchisés. Nous avons rassemblé 1200 personnes à Biarritz. Pour célébrer ce moment de partage, nous avons convié plusieurs invités inspirants : le conférencier Hervé Gougeon, le champion du monde de judo David Douillet ainsi que l’enseignante chercheuse Nathalie Gardes. Leurs messages ont beaucoup marqué nos équipes. Hervé Gougeon est par exemple intervenu sur la thématique de la motivation. Il a rappelé à nos agents immobiliers et négociateurs que rien n’arrive par hasard et qu’il est inutile de se cacher derrière le syndrome de « l’excusite aiguë ». David Douillet est, quant à lui, revenu sur ses victoires en précisant que le vrai échec, c’est lorsqu’on ne se donne pas à 100 %.
Sur quels autres sujets avez-vous sensibilisé vos franchisés ?
Au cours de son intervention, Nathalie Gardes, de l’Université de Bordeaux, a abordé le sujet des attitudes des clients de l’immobilier. Elle nous a rappelé que ces derniers n’attendaient pas qu’un service de notre part, mais un accompagnement personnalisé. En s’appuyant sur plusieurs données scientifiques, elle nous a fait comprendre qu’il fallait davantage prendre en compte leur manière de fonctionner. Aujourd’hui, seuls 37 % des Français pensent que les agents immobiliers les écoutent. C’est trop peu : entendre, ce n’est pas écouter et nous devons donc rectifier le tir, par exemple en leur apportant davantage de considération, en faisant preuve de bienveillance… Cela suppose, pour nos franchisés, d’avoir plusieurs qualités humaines dont l’intelligence émotionnelle. D’autant qu’aujourd’hui, ce n’est pas nous, agents immobiliers, qui vendons mais eux, clients, qui achètent. La posture à adopter n’est donc pas tout à fait la même.
Quel bilan avez-vous partagé ?
En 2021, nous avons ouvert 68 nouvelles agences, ce qui porte à 470 le nombre d’agences ERA installées en France. Notre objectif est d’atteindre les 500 ces prochains mois. Cela suppose de continuer à densifier le maillage du territoire, et ce malgré la concurrence, l’immobilier étant une activité où les cartes sont rebattues en permanence, où rien n’est acquis, où il y a peu de récurrence. L’an dernier, notre volume de transaction a également progressé de 20 %, du fait de la conjoncture et de l’effet de rattrapage « post-Covid ». Le chiffre d’affaires moyen de nos agences a, lui aussi, augmenté de 20 % en 2021 pour atteindre les 400 000 euros. Par ailleurs, nous dénombrons un nombre croissant d’agences qui atteignent le million d’euros en termes de transactions. Notre pourcentage de mandats exclusifs poursuit, lui aussi, son ascension : il est de 50 % en moyenne.
Quels sont les projets qui ponctueront l’année 2022 ?
Nous dévoilerons, dans quelques semaines, un nouveau site Internet. Nous avons associé ce projet avec la modernisation de nos agences. Une nouvelle architecture d’intérieur a ainsi été pensée : simple, fonctionnelle et peu coûteuse pour les franchisés qui s’installent. Ces derniers auront notamment la possibilité d’acquérir du nouveau mobilier partout en France, via un réseau de fournisseurs. La marque ERA sera également davantage mise en avant au sein de ce nouveau concept d’agences. « En 2022, l’un de nos objectifs est également d’augmenter, plus encore le chiffre d’affaires de nos franchisés. Cela passera par une utilisation et un accompagnement plus fin des outils de suivi qu’ils ont à leur disposition. Nos 12 formateurs continueront de les accompagner sur leur territoire et d’adapter notre assistance à la situation et à l’évolution de chacun d’eux.»