Pour Human Immobilier, l’immobilier et le handicap ne sont pas incompatibles

Si la loi du 10 juillet 1987 impose à toutes entreprises de plus de 20 salariés d’employer au minimum 6 % de personnes handicapées, toutes ne jouent pas le jeu… Ce n’est pas le cas du réseau d’agences immobilières Human Immobilier qui a fait de l’intégration du handicap l’un de ses points d’orgue. Le point sur cette politique avec Christophe Garcia-Gil, référent handisanté au sein de ce réseau constitué de plus de 500 agences immobilières.

Quel est votre rôle au sein du réseau Human Immobilier ?

Depuis 10 ans, je suis le référent handisanté. Je m’occupe des salariés ayant une reconnaissance qualifiée travailleurs handicapés (RQTH) et de la santé sur un plan plus global. Ma mission est d’assurer au quotidien le bon fonctionnement des actions sur le terrain, mais aussi de faciliter l’intégration et de favoriser le maintien dans l’emploi des travailleurs en situation de handicap. Je suis ainsi en charge des adaptations au poste, des campagnes de prévention ou encore de l’accompagnement de l’inaptitude vers un reclassement à travers des formations par exemple.

Pourquoi l’intégration du handicap est-elle une priorité pour le réseau Human Immobilier ?

Nous recherchons avant tout des collaborateurs motivés, avec des compétences et qui ont envie d’exercer ce métier de l’immobilier. Le handicap n’entre pas en ligne de compte car nous prônons avant tout la diversité et l’égalité des chances.  A partir du moment où ce collaborateur est en mesure de faire son travail, il a toute sa place au sein de notre réseau. A nous ensuite de l’accompagner au mieux en lui proposant une adaptation au poste.

Concrètement, comment cette politique d’intégration se traduit-elle ?

Nous respectons la loi et sommes en conformité avec les 6 % de salariés en situation de handicap.  Je réalise des formations auprès de nos managers afin de les sensibiliser sur le thème du handicap, et notamment sur l’existence des handicaps invisibles. Ces formations permettent également de mettre à mal un bon nombre de préjugés, tels que des absences plus nombreuses ou des compétences moindres chez un collaborateur en situation de handicap. Nous mettons également en place des campagnes de prévention des TMS (troubles musculo squelettiques) pour inciter nos collaborateurs à adopter la bonne posture sur leur poste de travail. Enfin, nous avons également mis en place une politique d’incitation pour encourager les salariés ayant une RQTH à se faire connaître auprès de l’entreprise. L’objectif est d’identifier les personnes concernées pour mieux les accompagner. Dans ce cadre, nous leur délivrons 1 000 euros par an de CESU afin de les aider à préserver leur santé et se consacrer sereinement à leur activité professionnelle, en recourant à des services à la personne. Cette requête, non discriminante puisqu’elle ne les incite pas par exemple à réaliser moins de chiffre d’affaires par rapport aux autres collaborateurs, est qui plus est totalement anonyme.

Tous les postes sont-ils ouverts à l’intégration des personnes en situation de handicap ?

Oui, à partir du moment où le handicap est compatible avec le métier visé. Ainsi, une personne avec un handicap moteur en fauteuil roulant pourra difficilement prétendre à un poste d’agent immobilier qui implique des visites de maisons et d’appartements par exemple. A contrario, rien ne l’empêchera de postuler à un emploi au siège social. Pour mettre en avant notre politique d’intégration, nous participons régulièrement à des salons de recrutement, forums ou encore à des Handicafés.

 

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