La filière immobilière tient à peu près bon
Les impacts de ce second confinement sont une nouvelle fois préoccupants pour l’ensemble de la filière immobilière qui néanmoins garde la tête haute :
L’impact sur les métiers : Perte de clientèle, et embouteillage en vue
C’est l’impact sur les activités immobilières qui est considéré comme le plus important pour 79,5% des professionnels interrogés.
Concernant les visites :
61,8% estiment que les processus de vente ou de location, qui ont été suspendus par l’interdiction des visites aux particuliers, pourront désormais se poursuivre.
Mais 40 % des professionnels regrettent une perte sensible de clientèle. Ils sont même 16,2 % à déplorer des projets définitivement stoppés.
Concernant les assemblées générales de copropriété :
58,1% des syndics considèrent que les assemblées générales (qui ont dû être reportées) ne pourront pas se tenir dans les délais malgré les mesures prévues dans l’ordonnance. Ils prévoient un « embouteillage » inévitable.
L’impact sur les relations humaines : une tension préoccupante
Près de la moitié des professionnels (45,8 %) citent la dégradation des relations humaines (avec les clients ou les collaborateurs) comme l’impact n°2 de cette période ; au coude-à-coude avec la mise en place, à nouveau, du télétravail et de l’activité partielle (pour 44,8 %).
Une étonnante confiance dans l’avenir
Malgré ces coups durs répétés, les professionnels de l’immobilier restent résolument optimistes et tournés vers l’avenir :
62,3% des professionnels sont plutôt confiants dans l’avenir de leur entreprise, ce qui démontre la résilience non négligeable du secteur.
Une majorité d’entreprise fait le dos rond jusqu’à présent (novembre) :
- 6,5% n’ont pas sollicité d’aides mais 27,2 % ont obtenu un PGE
- 61,8 % estiment que les projets de vente ou location qui étaient en cours sont simplement repoussés à l’après-confinement
*(sondage-flash réalisé auprès de 382 professionnels, du 20 au 25 novembre)