Big data. Depuis le 24 avril dernier, les valeurs immobilières n’ont plus de secret pour qui s’y intéresse. En application de la loi pour un État au service d’une société de confiance (Essoc) portée et mise en oeuvre par le ministre de l’Action et des Comptes publics, 15 millions de datas immobilières et foncières sont mises gratuitement à portée de tous – particuliers et professionnels. Il suffit désormais de se connecter sur app.dvf.etalab.gouv.fr pour accéder aux données DVF relatives aux ventes de biens bâtis (appartements et maisons) ou non bâtis (parcelles et exploitations) telles qu’elles figurent dans les actes enregistrés chez les notaires ou dans les registres cadastraux. Bien sûr, cette data est livrée brute de décoffrage, et l’appli donne des boutons aux ergonomes. N’empêche, la promesse est belle et bien tenue.
Big bang. Dans la foulée, MeilleursAgents (lire l’interview p.8), qui a toujours fait de la transparence son fer de lance, a sorti une appli interactive de réalité immobilière augmentée, ludique et user friendly. À peine pointez-vous un immeuble que s’affichent les transactions réalisées dernièrement dans le secteur. En un clic, vous plongez dans le monde de demain – celui du « Transparence » de Marc Dugain. On se surprend à se demander à quel horizon seront dévoilés aussi les revenus du propriétaire, son statut marital, son groupe sanguin, son plat préféré ou l’école de ses enfants…
Pour capter le client, il convient toutefois d’élaborer une stratégie de communication qui tienne compte des nouveaux enjeux du digital – notre dossier (p. 38) vous dit comment être visible sur la Toile. Tout en respectant le cadre juridique. Les juristes de Business Fil vous rappellent justement comment informer vos clients dans les règles de l’art (p. 46), tandis que ceux du Défenseur des droits livrent les clés pour louer sans discriminer (p. 56). Et pour bien communiquer avec un chasseur immobilier ou un courtier en crédit, suivez les conseils de de Frédéric Bourelly (p. 68) et de Bruno Rouleau (p. 80).