« En encadrant les loyers, le gouvernement crée un climat de défiance auprès des bailleurs en les accusant d’être la source des maux du logement en France, souligne Jean-Marc Torrollion, Président de la FNAIM. Les revenus que les bailleurs étaient censés obtenir par l’intermédiaire d’un marché libre se trouvent en quelque sorte réquisitionnés de manière totalement arbitraire.
Un mauvais message envoyé aux locataires
C’est aussi et essentiellement une mauvaise communication auprès des locataires sur le long terme car la fuite des bailleurs privés, induite par cette confiscation de leurs revenus, finira par desservir les personnes en recherche d’un logement. En l’absence de secteur privé locatif puissant, ils n’arriveront plus à se loger.
L’encadrement répond à un problème à court terme que rencontrent les locataires, lié au montant de leur loyer. Mais ce problème est le fruit d’une offre trop rare. Il faut donc entrer dans une réflexion sur le long terme afin de rétablir l’offre et créer une forme de concurrence et de perspective du marché. Adapter la durée des préavis serait un bon début. »