Les copropriétaires ont une mauvaise perception de la loi ALUR
Près de 75% des sondés n’ont pas constaté d’amélioration dans leur copropriété depuis la promulgation de la loi ALUR.
« Ces chiffres illustrent la mauvaise perception de la loi ALUR par les copropriétaires. Ils démontrent que tout ne repose pas uniquement sur une nouvelle loi. Accompagner le Gouvernement dans sa prochaine réforme de la copropriété devrait in fine nous permettre de proposer à nos copropriétaires de nouveaux services qui impacteraient plus fortement cette perc
Toutefois, près de 58% des sondés jugent que les nouvelles obligations (immatriculation des copropriétés, compte séparé, diagnostic global…) imposées par le législateur ont permis une amélioration du service. « Bonne nouvelle, si selon les conseils syndicaux et copropriétaires, ces nouvelles obligations ont contribué à une amélioration du service. Nous considérons que les professionnels de l’immobilier, en s’y adaptant et en les animant ont pleinement participé à cette amélioration », ajoute-t-il.
« Ces résultats réconfortent et relativisent bien des a priori. Ils démontrent que la progression continue des professionnels FNAIM leur permet de délivrer un service de qualité les distinguant sur leur marché. À l’heure où le gouvernement s’engage dans une réforme importante de la copropriété, nous souhaitons que la FNAIM, première fédération des professionnels de l’immobilier en France et en Europe, en soit un acteur déterminant. Avec ces 1 700 syndics adhérents et 4 millions de lots gérés, elle en a la parfaite légitimité. », explique Jean-Marc Torrollion, Président de la FNAIM.
Ils sont satisfait des prestations de leur syndic
« On constate un décalage entre la satisfaction réelle de nos clients et l’image parfois véhiculée par les médias nous concernant. Ce qui nous rassure c’est que nos clients reconnaissent notre rôle central de syndic. Cette forte satisfaction est aussi très encourageante pour nos collaborateurs qui sont impliqués et absolument passionnés par leurs métiers. » décrypte Loïc CANTIN.
« Bien sûr, la compétence technique est une des clés. C’est la raison pour laquelle la formation est un sujet central pour la FNAIM et son Ecole Supérieure de l’Immobilier (ESI) qui s’apprête justement à lancer une filière énergétique pour les spécialistes des copropriétés. » révèle Loïc CANTIN.
Investissement personnel, fidélité et conseil syndical
Près de 44% des interrogés ont le même syndic depuis 10 ans et près d’un tiers des membres du conseil syndical sont en place depuis plus de 6 ans. « Ces chiffres démontrent à la fois la fidélité des conseils syndicaux et des copropriétaires mais également que la mise en concurrence obligatoire du syndic ne répond pas un réel besoin de nos clients qui préfèrent choisir librement de faire jouer la concurrence…ou non ! » commente Loïc CANTIN. La majorité (près de 53%) des membres du conseil syndical interrogés indiquent consacrer 5 heures maximum par an à leur rôle, 15% d’entre eux y consacrent tout de même plus de 20 heures. « Cette donnée indique que le rôle de conseil syndical peut être pris au sérieux sans pour autant être trop chronophage. L’engagement des conseillers varie en fonction de l’immeuble, sa complexité, sa taille, mais aussi des travaux qui peuvent s’y dérouler. Il appartient au syndic par son professionnalisme, sa transparence et par les outils qu’il propose de rendre cette tâche la plus fluide possible. Nous espérons en tout cas que ces chiffres inspireront de nouveaux volontaires à prendre la relève, car les copropriétés en ont besoin», conclut Loïc CANTIN.