Après avoir dirigé plusieurs agences immobilières d’un réseau national, Frédéric Simon a fondé en mars 2016 Keymex, un concept innovant, entre agences traditionnelles et réseaux de mandataires : 500 m² de bureau à Taverny, dans le Val-d’Oise, qui regroupent 3 pôles d’activité (un centre de transaction, d’affaires et de formation). Deux ans après l’ouverture, fort de son succès, le modèle séduit. Le centre pilote, auquel sont rattachés 60 agents indépendants, fera des petits cette année : deux centres Keymex ouvriront en franchise. Et trois autres sont en cours de discussion.
Mega agence nationale
En 2019, l’objectif de Frédéric Simon est d’ouvrir 10 nouveaux centres. Aujourd’hui, pour mener son projet à bien, il s’entoure. L’équipe de Keymex France se constitue. Frédéric Simon vient de recruter un directeur de réseau. « C’est un nouveau concept, explique-t-il. C’est une sorte de méga agence régionale. Nous pourrions avoir à la place 30 agences qui rayonnent sur un département, nous n’en avons qu’une seule avec la même force de vente et un seul point de charges. Grâce à ce modèle économique, nous pouvons doubler la rémunération du négociateur.»
Une qualité de services pour le client et une meilleure qualité de vie pour l’agent
Cette année, le centre de Taverny devrait réaliser entre 3,5 et 4 millions euros de chiffres d’affaires. Déjà, en janvier et février, le CA s’élève à 508 000 euros, à raison de plus d’une vente par jour en février. La clé du succès ? C’est la qualité de service délivrée au client sur laquelle Frédéric Simon a tout bâti. Mais attention, chez Keymex, qualité rime avec exclusivité. 92 % des mandats sont exclusifs. Depuis le début de l’année, le centre a déjà rentré 102 exclusivités. Une façon pour Frédéric Simon de voir le métier et de proposer la meilleure prestation. «Nous nous engageons sur un certain nombre d’actions commerciales, reprend-il. Cela prend du temps. Nous sommes aussi très précis sur l’expertise. De ce fait, nous ne prenons pas beaucoup de mandats. Nous en refusons 90 %. A de rares exceptions, nous ne prenons pas de mandats simples. Et nous n’hésitons pas à dire aux vendeurs : allez voir les agences qui accepteront de vendre votre bien à ce prix-là. »
La possibilité de retrouver de la liberté
Le centre de Taverny devrait encore accueillir des agents au cours des prochains mois. 60 % de ceux qui rejoignent Keymex ne viennent pas de l’immobilier. Beaucoup sont des cadres qui ont fait le tour de leur métier. Ce qui les séduit ? La possibilité de pouvoir sortir du salariat, de retrouver une certaine liberté, de reprendre leur vie professionnelle en main, mais surtout la culture d’entreprise de Keymex. «Parfois, ils ont une mauvaise image des agents immobiliers, conclut Frédéric Simon. Ils sont donc attirés vers des structures encadrantes. Ils veulent se positionner sur une maîtrise du métier. Dans les réseaux de mandataires, beaucoup échouent. Ici, les agents sont formés, accompagnés… » Un coach suit chaque agent dans les six premiers mois de son activité. Aucun n’est seul dans son coin. Le centre propose de vrai temps forts d’animation chaque semaine !
Olivia Delage/bazikpress