Foncia décrypte le rapport des Français au logement, leurs idéaux de vie immobilière, entre mobilité et désir d’investissement. Les résultats de l’observatoire de la vie quotidienne*.
Près d’un Français sur deux envisage de déménager en 2018
Près de la moitié des Français envisagent de déménager (72% des franciliens), avant tout pour changer de cadre de vie (49%). Ils sont 27% à souhaiter avoir un logement plus grand et 18% veulent diminuer le coût de leur logement.
Quatre Français sur dix considèrent que la quête d’un nouveau domicile correspondant à leurs besoins n’a pas été facile
C’est notamment le cas pour les 35-49 ans (51%) et les familles de trois personnes et plus (48%) résidant dans les régions Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées (54%), Provence-Alpes-Cote d’Azur (51%) et en Ile-de-France (48%).
Dans le choix de leur logement, les Français sont très attentifs aux critères de prix (59%), au calme (54%), à la proximité des commerces (29%) et du lieu de travail (24%) ainsi qu’à la luminosité (23%).
Deux Français sur dix se disent séduits par des formes de locations ou d’habitations alternatives :
- 24% par la location de leur domicile en court séjour, principalement pour des raisons financières (70%),
- 24% par l’achat d’une maison secondaire avec des proches,
- 23% par l’échange de logement,
- 20% par la colocation,
- 20% pour héberger gratuitement des voyageurs de passage.
- 43% pour partager un logement avec une personne ayant un âge très différent par solidarité (habitat intergénérationnel)
Huit Français sur dix estiment que le coût élevé des loyers est un problème
Le coût élevé des loyers est ce qui pose le plus problème en matière de logement selon une très large majorité de Français (80%). Un tiers dénonce également le trop grand nombre de logements vétustes (33%).
Plus de huit Français sur dix souhaiteraient le réquisitionnement des places vides dans des établissements vacants pour les sans-abris.
83% des Français souhaiteraient que les pouvoirs publics réquisitionnent les places vides dans des établissements ou logements vacants (par exemple, des hôpitaux, des immeubles vides voués à la démolition, etc.) afin de les mettre à la disposition des sans-abris.
Enfin, 28% pourraient envisager d’héberger ponctuellement un sans-abri, ce taux atteignant 40% parmi les 18-34 ans.
* Méthodologie : A la demande du groupe Foncia et de la presse régionale, BVA a réalisé une enquête par Internet auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. 1201 personnes ont été interviewées du 19 au 21 février 2018. L’échantillon a été construit selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, CSP du chef de famille et statut d’occupation du logement principal après stratification par région et catégorie d’agglomération.