« Même les terrains pollués ont de la valeur ! », Patrick Viterbo, président de Brownfields

Patrick Viterbo, président de Brownfields était l’invité de Léo Attias, président de FIABCI France lors du Business Networking de novembre au Fouquet’s Paris. Ce qu’il faut en retenir.

2 à 5 ans pour reconvertir un site

Acheter des terrains ou des sites pollués et les reconvertir sur une durée de 2 à 5 ans, c’est le positionnement de Brownfields. « Notre pari, lorsque nous avons créé la société il y a 10 ans, c’était de faire ce métier bien particulier qui consiste à racheter des sites à reconvertir « , Patrick Viterbo, son fondateur.  Ce sont souvent d’anciennes des usines, polluées ou très polluées, ou encore des bureaux qui ne sont plus dans des zones tertiaires qu’il faut désamianter et démolir pour redévelopper de nouveaux programmes souvent à dominante résidentielle. »

Brownfields,  le maillon manquant entre le propriétaire et le promoteur

Chaînon manquant entre le propriétaire  vendeur -qui n’est ni expert de la dépollution et de la géothermie, ni un expert de réglementations nombreuses et fluctuantes, et le promoteur, Brownfields prend en charge les problématiques de dépollution et les travaux. « Nous garantissons au vendeur –le plus souvent des sociétés foncières ou industrielles – , que nous répondrons aux exigences de l’administration et du préfet, précise encore Patrick Viterbo. Nous portons le site jusqu’à l’obtention des permis, voire la modification des documents d’urbanisme. Jusqu’à ce que nos partenaires promoteurs soient prêts à construire et à développer le programme qui a été prévu sur le site. »

La nature du projet détermine en partie la valeur

« C’est la nature du projet futur qui détermine en partie la valeur d’acquisition, explique Patrick Viterbo. Nous nous projetons parfois dans un futur parfois très lointain. » A Rueil-Malmaison par exemple, Brownfields a récemment fait l’acquisition d’un site tertiaire pour lequel le Plan local d’urbanisme (PLU)  interdit toute activité résidentielle. « Nous pensons, après avoir dialogué, avec la mairie que cela changera à terme. Bien sûr, ce n’est pas une certitude, mais c’est un risque que nous prenons. »

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