Le premier job d’un syndicat des professionnels de l’immobilier, c’est l’influence publique. A nous d’être présents. Et pour y parvenir, nous allons devoir réinventer notre mode de fonctionnement. Il y a un profond changement dans la classe politique depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron. Il n’est plus possible de soutenir que la FNAIM va fonctionner comme avant et convaincre avec les mêmes arguments. C’est au travers de ce que feront les pouvoirs publics dans les 5 années à venir que nous pourrons imaginer ce que doit être notre Fédération. Il va donc falloir que nous adaptions nos comportements, nos messages et nos méthodes pour être plus efficace.
Avoir des outils crédibles
Il faut apporter des solutions aux adhérents de façon intelligente : la Fédération doit être un rassembleur mais aussi un assembleur. Il y a un certain nombre de fonctions qui sont régaliennes : il faut développer le conseil juridique, transformer la formation continue en mettant en place des formations à distance, des structures locales et en décentralisant. Il faut défendre les adhérents : je veux mettre en place une structure pratique avec des moyens pour défendre nos activités, nos marchés et travailler sur l’avenir. Trop souvent, nos adhérents ont le sentiment d’être un peu abandonnés sur le terrain. D’autres fonctions sont également majeures : elles concernent la collecte et l’analyse de la DATA et la réflexion prospective sur les métiers et l’information statistique sur les marchés. Même si pour être crédibles, elles devront abandonner les querelles de clocher et associer étroitement nos partenaires naturels que sont les autres syndicats, groupes ou réseaux. Notre Président, Jean-Francois Buet a ouvert la voie avec BIEN ICI …. Poursuivons dans ce sens.
Proposer des services à la carte
La Fédération a la double mission de vivre avec la multiplicité de ses adhérents qui n’a jamais été aussi large et de rééquilibrer les chances entre tous. Les groupes n’ont pas les besoins des indépendants, notamment pour le digital. Il nous faut intégrer totalement cette diversité en proposant des offres à la carte. Doter les agences et cabinets artisanaux et familiaux d’atouts commerciaux et numériques comparables à ceux des grandes entreprises constitue pour moi, un impératif éthique.
Se doter d’une commission numérique
Je veux créer une commission qui travaille sur le numérique : il a des impacts multiples sur l’ensemble de nos métiers. Je souhaite une vision numérique transversale. Il faut que nous ayons des permanents mais aussi des élus qui soient constamment en train d’observer cette actualité digitale pour ensuite irriguer l’ensemble de nos métiers. Nous devrons également être innovants en identifiant et en hébergeant des start-up susceptibles d’ajouter à l’influence de nos professionnels de l’immobilier.
Privilégier les services efficaces
Il faut que nous cessions de nous évertuer à fabriquer les outils informatiques et digitaux qui existent déjà de manière probante sur le marché. C’est pourquoi, nous identifierons les meilleures solutions pour nos adhérents et nous négocierons pour eux l’accès à ces solutions avec une adaptation permanente. La recherche des meilleurs contrats de partenariat sera au cœur de notre action.