Révolution digitale : rien ne remplace le contact humain !

Même si la révolution digitale impacte fortement les métiers de l'immobilier, une récente étude publiée par ERA Immobilier atteste que rien ne remplace l'humain.

La profession connaît plusieurs révolutions simultanées. Comme tant d’autres secteurs de l’économie, elle est impactée par l’irruption du digital. Désormais, quand il est question de logements, le premier réflexe d’une majorité de Français consiste à visiter des sites Internet. Mais ensuite, dès l’entrée dans le concret,  les classements sont bouleversés, comme en atteste l’enquête approfondie, commandée par le réseau ERA Immobilier.

L’agent immobilier, un précieux capital confiance

Même à l’heure de la révolution numérique, rien ne remplace le contact humain.
Surtout lorsqu’il s’accompagne d’expertise et de disponibilité. Forts de réunir ces qualités, les agents immobiliers sont promis à un bel avenir.

Pour faire la différence, le savoir-faire ne suffit pas. Le savoir-être se révèle tout aussi important, comme en atteste l’enquête de ERA Immobilier.
D’après les sondés, un bon agent immobilier doit, dans l’ordre d’importance, développer les qualités suivantes :  
inspirer confiance, être réactif, connaître parfaitement la région ou la ville où le client cherche à vendre ou à acheter, proposer des biens correspondants aux prix du marché, mettre à disposition un interlocuteur unique à l’écoute du projet du particulier, proposer des services de qualité dans l’accompagnement (diagnostics techniques, déménageurs, etc.), proposer une grande diversité d’annonces.

Il est à noter que les exigences en matière de présence et de compétence s’accroissent, à mesure que s’élèvent à la fois le prix du bien et la catégorie socio-professionnelle du vendeur ou de l‘acheteur. 

Agences, notaires, sites immobiliers : le match des domaines de compétence

Dans les différentes phases d’une transaction immobilière, les perceptions des particuliers diffèrent sur les compétences prêtées aux différents acteurs susceptibles d’intervenir.

Ainsi pour estimer le prix d’un bien à la vente, les agences surclassent les notaires et les sites. 69% des suffrages vont aux agents immobiliers (dont 41% pour ceux qui sont membres d’un réseau) contre 24% pour les notaires et 7% pour les sites et les portails d’annonces.

Retrouvez l’intégralité des résultats de l’étude

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Sur les aspects qualitatifs (sélectionner des biens adaptés au budget du client et au mode de vie de ce dernier), les agences immobilières membres d’un réseau trustent la moitié des suffrages. Il en va de même pour les questions relatives aux démarches administratives (diagnostic technique, aide au déménagement), où elles recueillent 52% de votes de confiance. Sur l’aide au financement,  elles arrivent encore en tête (49%). Viennent ensuite, nettement distancées, les agences indépendantes et les notaires.
Tous deux se suivent de près, avec respectivement 23 et 20%  des réponses.

En revanche, sur l’aspect juridique et administratif de l’achat, les notaires arrivent en tête (avec 43% des voix).
Cependant, les agences reprennent la première place (50%) si l’on additionne les chiffres obtenus par les agences  indépendantes (15%) et celles membres d’un réseau (35%).
 

Chaque acteur a donc ses chances sur le marché, à condition d’y trouver sa juste place. 

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[1] L’enquête a été réalisée en 2016 auprès d’un panel substantiel de 1002 personnes âgées de 25 à 65 ans. Issus de toutes les classes sociales, ils étaient aussi représentatifs de toutes les générations.

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