Dégradation du bâti, augmentation des sinistres… de nombreuses copropriétés sont aujourd’hui fragilisées par les difficultés que rencontrent les copropriétaires à financer les travaux d’entretien ou de rénovation de leur immeuble. En effet, 85% des propriétaires s’endettent pour acquérir leur bien immobilier et un sur deux se trouve encore en phase d’accession, selon l’Observatoire de l’immobilier AVendreàLouer réalisé par OpinionWay (juin 2014). Dans ces conditions, de nombreux copropriétaires ne sont pas en mesure de voter les travaux de rénovation nécessaires pour maintenir leur bien en bon état. Cette problématique se répercute sur les professionnels de la gestion d’immeuble qui sont très souvent confrontés au risque de défaut d’assurance.
« Nous observons une augmentation forte des résiliations de contrat pour non-paiement de prime. Par ailleurs, les assureurs résilient de plus en plus fréquemment des contrats Multirisques immeubles ou refusent purement et simplement d’assurer les immeubles soit parce que les statistiques sinistres sont fortement dégradées (sinistralité fréquents ou importants), soit parce que la présence d’une activité aggravante souvent exclue des contrats, ne leurs permet pas d’assurer l’ensemble immobilier. Une activité aggravante est par exemple une pizzeria avec feu de bois ouvert, un magasin de bricolage, un garage avec atelier de réparation, mais aussi un bureau politique ou un cinéma », rappelle Marc Desjars de Keranrouë, responsable du département Multirisques immeuble.
Pour les professionnels de l’immobilier, être sans assurance ou faire face à des majorations excessives est une situation de plus en plus intenable, alors que la loi Hoguet régissant leur profession a été renforcée le 1er septembre par la loi ALUR. Leur responsabilité professionnelle est en jeu et le risque de perte de mandat est réel.
Offrir une couverture correspondant au risque constaté
SOS ASSURIMM, nouvelle offre lancée par le courtier en assurances Verspieren, répond aux besoins des syndics professionnels et gérants d’immeubles. Elle leur permet d’assurer les ensembles immobiliers de plus de 800 m² dont ils ont la gestion, que le risque soit aggravé par la sinistralité ou par une activité aggravante. « Lorsqu’un syndic doit assurer un immeuble en urgence, il est essentiel qu’il obtienne une réponse très rapide de notre part. Nous avons donc décidé d’accompagner le lancement de notre offre par un questionnaire en ligne. Très complet, il permet aux syndics professionnels de nous transmettre en une seule fois tous les documents utiles à notre analyse et d’obtenir une tarification en 48 heures », détaille Marc Desjars de Keranrouë.
A partir de la plateforme www.assurance-pro-immobilier.com, le gestionnaire de copropriété peut compléter en ligne le questionnaire et communiquer les pièces nécessaires à l’étude du risque, comme la statistique sinistres des 3 dernières années. En retour, Verspieren lui adressera son offre.©byBazikPress© djama – Fotolia.com