Notre société bouge étonnamment vite, au point que le législateur est conduit à des évolutions inattendues. Les illustrations ne manquent pas dans l’actualité la plus brûlante. A cet égard, la figure d’Emmanuel Macron est marquante et la classe politique le sent bien. Il n’est pas ici question de tenir un propos engagé, pour ou contre, mais de reconnaître que ce ministre incarne un réalisme inédit. Il y a au demeurant un courage inédit à vouloir réformer malgré son propre camps et en rupture même parfois avec les idéaux de son bord.
Il y a surtout chez ce décideur public une conscience aiguë de ce qui se joue: la bataille, sinon la guerre, de la flexibilité. Peut-on se passer d’ouvrir nos commerces le dimanche, en particulier au cœur de nos métropoles? Le carcan des 35h est-il généralement adapté et mettre tout le monde à la toise est-il normal? Ne faut-il pas assouplir et déréguler, jusqu’aux professions historiquement les plus codifiées comme les notaires? Ne faut-il pas permettre dans les procédures les plus normalisées le recours aux nouvelles technologies, comme Sylvia Pinel vient de la faire avec l’obligation d’information des acquéreurs de lots de copropriété de la loi ALUR?
Dans les services de transaction et de gestion immobilières, cette flexibilité est déterminante. Le modèle professionnel des réseaux d’agents commerciaux mandataires, dont Capifrance a été le pionnier en France et en reste une enseigne leader, est sans conteste le plus adapté aux évolutions des habitudes de vie des ménages. Nous exerçons sans agences physiques et les femmes et les hommes qui exercent sous notre marque sont des travailleurs indépendants, c’est-à-dire des entrepreneurs et non des salariés d’entreprise.
La différence quant à la façon d’apporter le service aux familles est considérable: ils peuvent de façon plastique, sans être corseté par des heures ou des jours ouvrables, faire visiter à des prospects les biens qui leur sont confiés ou encore organiser des rendez-vous de découverte du client. Leur familiarité des outils Internet leur donne les moyens d’une relation suivie avec les clients, pour accompagner véritablement la réflexion des preneurs ou encore informer vendeurs et bailleurs du processus de mise en marché de leur bien. L’absence même d’agence est une opportunité: ils vont aux devants des ménages vendeurs, bailleurs, acquéreurs ou locataires. En somme, nos conseillers immobiliers mettent en œuvre la flexibilité du service. Ils ne se sentent bien que dans ce fonctionnement, qui est conforme à leur logique d’entrepreneurs attachés à leur liberté plus qu’à tout.
Notre modèle est né outre-Atlantique et le fondateur de Capifrance a contribué avec quelques pionniers à l’importer en France. Son origine l’a empreint d’un certain sens du service, plus tourné vers le client que sur le vieux continent. Le véritable apport des réseaux de mandataires à la modernisation de la transaction et de la gestion est là: coller aux changements de la société. Il s’ensuit d’ailleurs que nous contribuons à convaincre les ménages de recourir à des professionnels, dès lors que notre service s’harmonise à leurs besoins et à leurs attentes. C’est aussi un apport de poids à la collectivité des agents immobiliers et des administrateurs de biens et au progrès de l’intermédiation dans notre pays.©byBazikPress