Le réseau Guy Hoquet observe une activité immobilière dans l’ancien en repli en 2014, avec -2% en nombre de ventes par rapport à 2013. Une légère baisse du nombre de ventes qui illustre le recul de confiance des acquéreurs, mais aussi des vendeurs, qui sont un peu moins nombreux à mettre leur bien en vente qu’en 2013 (-1.2%).
Des clients à l’affût d’une bonne affaire
Les acquéreurs sont toujours aussi présents qu’en 2013, voire même un peu plus présents (+5% de dossiers ouverts dans les agences du réseau), et le réseau Guy Hoquet l’Immobilier enregistre même un nombre de visites de biens en hausse de 57%. Un phénomène qui montre qu’ils comparent plus les prix, négocient plus et sont plus longs à se décider. En bref, ils sont à l’affût de la bonne affaire. L’augmentation des délais de vente, partout sauf en Ile-de-France hors Paris, le montre.
Mais les primo-accédants et les investisseurs n’ont toujours pas fait leur retour sur le marché : le réseau comptabilise en 2014 30% de primo-accédants (contre 40% en 2011), et 11% d’investisseurs (contre 18% en 2011). Les effets du plan de relance sur le logement (élargissement du PTZ, dispositif Pinel), lancé en octobre 2014, ne sont pas encore ressentis. S’ils doivent avoir un effet sur la concrétisation des projets immobiliers, celui-ci devrait être reporté sur 2015.
Légère érosion des prix de vente
La légère baisse des prix de vente entamée dans l’année se confirme, avec une correction des prix en douceur (-1,7% sur 2014) notamment là où les prix avaient le plus monté, comme en Ile-de-France (-2,6%), particulièrement en petite couronne.
Paris reste un marché à part qui tend à se maintenir grâce à une forte demande et des prix qui restent stables sur les biens sans défaut. Au global dans la capitale, on enregistre une légère baisse des prix (-0,8%). Cette tendance appuie le constat formulé en juillet par le réseau d’un double marché : un marché des biens sans défaut, qui se maintient en termes de prix et de nombre de ventes, tandis que celui des biens avec défaut offre de belles perspectives de négociation et connaît des délais de vente plus longs.
Des disparités qui subsistent
Les maisons sont les plus touchées par les baisses de prix en Province (-2,2%) tandis que les appartements en Ile-de-France perdent -2.9%. Globalement, le marché français conserve ses fortes disparités entre les villes de plus de 20 000 habitants où les prix baissent en moyenne de -1.6%, contre -2.5% pour les villes de moins de 20 000 habitants. Des disparités qui continuent à se creuser : en 2009, la différence entre Paris et les villes de moins de 20 000 habitants était de 3000 euros par m², en 2014, elle est de 6000 euros par m².
Le prix moyen d’achat est de 186 206 euros en France en 2014. En résulte une forte inégalité territoriale en termes de pouvoir d’achat. Pour un même budget, on peut ainsi acheter 24m² à Paris, 56m² en Ile-de-France, 103,3m² en province et en moyenne 73m² en France.
Avec la baisse des prix, les acquéreurs ont l’opportunité d’acheter mieux : partout en France, la surface moyenne achetée est en augmentation, sauf à Paris, où les prix ont jusqu’ici stagné. ©LeFildeL’immo/BazikPress© Xiongmao – Fotolia.com